Les compétitions étant absentes en Aikido, la progression est évaluée tout au long de la vie du pratiquant lors de passage de grades durant lequel le pratiquant démontre les compétences qu’il a acquises.

Passages de grades Kyu

Les cinq premiers grades avant le grade de ceinture noire appelée shodan et que l’on peut traduire par « débutant » se déroule dans votre club.
C’est donc votre professeur qui vous évalue lors d’un examen où vous démontrer vos compétences acquises.

La fédération a établi comme suit les délais exigibles entre chaque passage de kyu.

• 5^ème Kyu :  2 mois – 30 jours – 20 heures, après avoir débuté
• 4^ème Kyu :  3 mois – 40 jours – 60 heures, après le 5^ème kyu
• 3^ème Kyu :  6 mois – 50 jours – 120 heures, après le 4^ème kyu
• 2^ème Kyu :  7 mois – 50 jours – 140 heures, après le 3^ème kyu
• 1^er Kyu :    8 mois – 60 jours – 160 heures, après le 2^ème kyu

« Il faut insister sur le fait que ces délais sont des minima réglementaires qui correspondent au travail d’un pratiquant normalement doué pratiquant de manière très assidue, intensive et quasi-quotidienne. Pour la grande majorité des élèves, il faut envisager un temps d’étude nettement plus long, en moyenne, sans doute, multiplié par deux. » (livret du débutant FFAAA)

 

Critères d’évaluation

Tout au long de votre progression, trois critères serviront à l’évaluation de votre savoir, savoir-faire et savoir-être en aïkido avec des exigences de maîtrise et de fluidité de plus en plus importantes.

1) Connaissance formelle des techniques :
– connaître le nom des techniques, frappes et saisies
– être capable d’exécuter une technique à la demande du professeur

2) Construction d’une technique :
– respecter les 3 phases de la réalisation d’une technique : Placement, création et conduite du déséquilibre,projection et/ou immobilisation.

3) Préservation voire renforcement de l’intégrité mentale et physique des 2 pratiquants, shisei :
– Centrage (personnel et dans l’action),
– Unité du corps
– Engagement du corps (zentai),
– Rythme, mobilité
– Adaptation au partenaire

Un bon shisei est sans doute le résultat ultime du travail de l’aîkidoka.
Le mot japonais shisei est composé de deux caractères (kanjis) :

Le premier – shi – est l’apparence, la forme, la silhouette.
Le second – sei – possède le sens d’impulsion, de force, d’inertie.

Assemblés, ces deux kanjis prennent le sens de posture, d’attitude.

Progression technique

Hormis pour les enfants, la tradition exige qu’il n’y ai que deux ceintures en aïkido : la blanche et la noire. Les couleurs de ceinture ne sont indiquées ici que par commodité de lecture.
Pour distinguer les débutants des pratiquants ayant un niveau intermédiaire, le professeur propose à ses élèves (par exemple à partir du 3e Kyu) le port du Hakama.

Cette progression n’est bien sûr proposée qu’ à titre indicative.

Vous pouvez télécharger ces documents ici.